Marion Fayolle a grandi en Ardèche et vit aujourd’hui dans la Drôme. 

Elle est dessinatrice de presse, illustratrice (Le Monde Magazine, XXI, Télérama, The New York Times) et autrice de bande dessinée. Elle a obtenu le prix spécial du jury du festival d’Angoulême 2018 avec Les Amours Suspendus. 

Ses ouvrages sont nourris par son quotidien, que ce soit ce qu’elle vit ou qu’on lui confie, ce qu’elle lit ou visionne comme la mort de son père (La Tendresse des pierres), les rapports homme-femme (Les Coquins), ou la fidélité dans le couple (Les Amours suspendus). 

La Maison nue relate la cohabitation de trois personnages en souffrance. Il n’y a pas eu de scénario préétabli.

De sa collaboration préalable avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang était né le livre Les Faux Pas. D’où l’idée de départ pour La Maison nue d’inviter deux danseurs et son compagnon et de saisir leurs attitudes. 

Les illustrations ont été créées sur calque et adoptent la même technique que le cinéma d’animation, Marion Fayolle a bougé ses personnages. Ensuite, elle les a scannés et les a colorisés sur l’ordinateur. L’aspect texturé a été rendu grâce à l’impression sur une matière plastique et a donné cette ambiance tamisée. 

Pour en savoir plus sur La Maison nue , découvrez une interview vidéo de l’illustratrice.

Pour en apprendre davantage sur sa démarche, consultez la revue Les Arts dessinés de janvier-février-mars 2021, présente également dans nos collections.

Gilles