Coups de coeur

Le hasard, Antoine Sahler

Complice de Gérard Morel depuis 2009, le duo a créé les spectacles Le soir, des lions (2010), La vie – titre provisoire (2016) et J’ai des doutes (2018).

Antoine Sahler écrit aussi pour Juliette, Maurane ou Juliette Gréco.

Son album homonyme Antoine Sahler obtient en 2019 le prix de l’Académie Charles Cros.

Il nous offre un avant-goût fin et délicat de son tout dernier album Le hasard.

L'énergie positive des dieux

Faites le plein d’énergie en découvrant l’aventure collective du groupe de rock électrique Astéréotypie. Les chanteurs, Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin viennent tous les quatre d’un institut médico-éducatif qui accueille des jeunes autistes. Ils sont accompagnés de quatre musiciens. Sur scène, accrochez-vous, ça bouge, ça détone !

Entre concerts et répétitions, suivez le quotidien des jeunes et de leurs animateurs, passionnés de transmettre leur goût de la musique et pour mettre à profit habilement leurs techniques éducatives.

Dans l'univers, il y a mon papa

Cet album de Gigi Bigot ressemble à un poème illustré avec une structure narrative en emboitement à la Eluard : « Dans l’univers, il y a la Terre. Sur la Terre, il y a un pays. Dans ce pays, il y a une ville », etc.

La narration commence par zoomer de l’Univers pour aller vers un petit garçon qui rêve, puis elle dézoome pour aller vers le papa et revient vers l’enfant par un nouveau mouvement de zoom. 

Mission : Yozakura family de Gondaira Hitsuji

Un des meilleurs mangas de ce siècle !

L’histoire est intéressante et facile à comprendre sans pour autant être ennuyeuse ou répétitive !

Le manga explore des thématiques différentes comme la famille, la confiance en soi ou la sensation d’infériorité par rapport aux autres, ce qui donne un côté très « humain » à ce titre plutôt fantastique.

Les personnages aussi bien principaux que secondaires bénéficient donc d’une écriture aux petits oignons et d’un design fabuleux !

En bref, à lire au plus vite ! 

Je, de Olivier Douzou

Je est un imagier pour les bébés qui raconte avec des illustrations simplifiées les désirs, les sensations, les besoins ou encore les échanges que les bébés sollicitent et qui sont nécessaires à leur quotidien et à leur éveil. 

L'album présente à l'enfant ses premières images conçues à partir de trois formes simples dans une palette de six couleurs (orange, jaune, vert, blanc, bleu et marron) très contrastées : une tétine, un rond et un rectangle, des images qui ont valeur de pictogrammes.  

Merci, de Raphaël Icinori

176 mercis ! 

Merci est un imagier qui nomme tout avec gratitude sur 176 pages. Pas banal, n’est-ce pas ? Mais la vraie originalité de cet album, c’est qu’il n’est pas un simple imagier. En effet, il réinvente le genre en associant un récit plein de suspense et d’aventures ! 

Tapeti tapeta

Voici trois petites tortues qui viennent de naître. Dans le jardin, tous les animaux sont en émoi, ils n’ont jamais vu de telles créatures et s’étonnent de leur apparence. Chat, Lapin, Grenouille, Oiseau déconcertés aimeraient bien jouer, mais les trois petites tortues avancent à petit pas, tapeti, tapeta. 

L’air de rien et à l’aide d’illustrations simples et d’un texte à l’oralité savoureuse, Corinne Dreyfuss nous parle de la rencontre avec l’Autre, celui qui ne nous ressemble pas. 

Caitie Blues

Jeune, Caiti Lord montait sur scène à Broadway. Loin de la vie new yorkaise avec sa maman, la voilà exilée à Madrid, ville-fantôme du Nouveau-Mexique. Pourquoi donc ce choix de destination ? Caiti étouffe aux Etats-Unis dont le contexte politique trumpiste est tendu. Elle a besoin de vivre, d’exister, et se cherche. Alors, à 30 ans, elle chante, elle répète et chante à nouveau. Pour subvenir à ses besoins, elle sert dans un bar des cherry cocktails tout en échangeant avec les clients, dont de nombreux hippies. Elle anime, écoute les auditeurs et se raconte aussi à la radio locale.

Petite forêt

Ichiko est une jeune japonaise qui fait son retour à la terre après une expérience citadine et une relation amoureuse décevantes. Installée dans le village de Komori (qui signifie petite forêt en japonais) où elle a passé son enfance, elle mène une vie âpre mais a priori sereine, rythmée par les travaux des champs et le cycle des saisons.

Son émerveillement et sa curiosité pour la faune et la flore qui l’entoure sont restés intacts, tout comme sa joie de cuisiner avec les produits de la ferme et les fruits de ses cueillettes.

Le nid

Le nid de Lucie Félix est-il un livre ? Il n’y a pas de page, pas d’histoire. C’est plutôt un objet livre. Un objet culturel qui se regarde, se joue, se construit.

La boîte se compose d’un plateau qui se déplie en un tapis, et de trois oiseaux à bascule avec les patrons pour en créer d’autres.